mardi 27 décembre 2011

Pour toutes les femmes que vous avez ...





violées, humiliées ou même "aimées", nous organiserons un jour un grand banquet.
Qu'il sera doux de les venger.

lundi 12 décembre 2011

Shame

Je ne comprends pas le choix du titre de ce film dont on entend beaucoup parler en ce moment:


Penser qu'être addict au sexe, ainsi qu'en souffre le héros au point de devoir se masturber régulièrement sur son lieu de travail, relève de la honte c'est faire preuve de moralisme aigu.

Je n'ai pas (encore) vu ce film mais je me questionne déjà sur son objectif. Pourvu qu'il ne s'agisse pas d'une étude gratuite sur la pathologie d'un individu mais bien de l'observation d'une société dans laquelle, comme le soulève la critique de Télérama, "la pornographie disponible à l'infini sur Internet a formaté les fantasmes et transformé le rapport à autrui".


Quand les femmes sont de toutes parts assimilées à des objets, quand la virilité se mesure au nombre de froides conquêtes, à la capacité à faire disparaître ses sentiments et à la propension à utiliser les autrEs pour servir ce que l'on croit être ses intérêts, on se retrouve avec des hommes qui, à l'instar du protagoniste, sont pris à leur propre jeu de dominants cyniques, c'est-à-dire incapables d'aimer quand bien même ils le souhaitent ardemment.

Rien de nouveau en fait sous le triste soleil de la virilité si ce n'est qu'Internet et médiatisation conjugué.e.s nous donnent à voir le phénomène de plus près, en plus grand et dans dans tout ce qu'il a de pathétique.